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Rencontre avec le directeur général adjoint

L’échange a été très limité en 45 minutes, et on n’a rien appris de nouveau (ou de nature à nous rassurer). L’échange avec M. Magnant a été très difficile, ce dernier utilisant un ton volontairement hautain et cassant. On ose espérer que le nouveau DDFIP de la Loire aura une autre conception du dialogue social et sur la manière d’échanger avec des organisations syndicales représentatives.

Pêle-mêle, le directeur adjoint s’est félicité de l’emploi massif des emplois civiques à l’accueil, a confirmé que les réductions d’emplois continueront, de même que les fermetures de structures. Il a critiqué les organisations syndicales qui alarment de manière inconsidérée les collègues sur les réformes.

La multiplication des Maisons de Services au Public (MSAP) est pour lui la réponse miracle à la substitution des implantations géographiques du réseau.

Il a confirmé les propos de la CGT Finances Publiques sur l’étude demandée à 7 DDFIP pour une réorganisation radicale des structures départementales. Les conclusions arriveront rapidement, et on ne doute pas d’une application concrète nationale à très court terme.

Selon ses propos, l’agence de reclassement annoncée par le ministre Darmanin ne concernera pas les agents de la DGFIP. La disparition de la TH aura un impact sur les emplois à la DGFIP, mais M. Magnant n’a pas donné de détails supplémentaires.

Pour des éléments plus concrets sur l’avenir de la DGFIP et des agents, RAS et on reste dans le flou le plus total.

Au final, une rencontre plus que décevante sur le fond, mais aussi la forme.

Dans le tract joint, vous pouvez lire la déclaration liminaire lue lors de cet entretien.

Article publié le 21 novembre 2018.


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